Le récital de piano donné par Daniel Spiegelberg était tout à la fois un hommage rendu à Jean-Jacques Werner, disparu voici un an, et l’affirmation d’un parcours musical qui leur était commun. L’éclectisme ne voulait pas simplement montrer l’étendue du répertoire à travers styles et époques, mais rendre hommage à des auteurs de référence, inspirateurs des deux musiciens : de François Couperin, à Georges Migot, en passant par Gabriel Fauré et Claude Debussy.
Mais l’essentiel était ailleurs, en particulier dans un long dialogue inattendu, mais voulu par Jean-Jacques Werner, entre une suite de ses compositions (W…. comme Gombrowicz) et quatre ballades de Frédéric Chopin
Enfin, un Octonaire pour l’anniversaire d’un ami (écrit par J.J. Werner et dédicacé à Daniel Spiegelberg à l’occasion de son 80e anniversaire) interprété une première fois, commenté et rejoué pour le rendre plus familier à l’oreille, a précédé un bis, hommage au père universel de la musique classique, Jean-Sébastien Bach.
Retour sur le récital en hommage à Jean-Jacques Werner du 24 novembre 2018
